Les plateformes no-code/low-code menacent-elles les développeurs ?
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Les plateformes no-code/low-code menacent-elles les développeurs ?

Introduction

Tu la connais, cette petite angoisse ? Celle qui te souffle :

“Et si tout devenait si simple que plus personne n’ait besoin de moi ?”

Avec l’explosion des outils no-code et low-code, c’est une peur légitime.

Mais laisse-moi te dire une chose : non, les développeurs ne disparaissent pas.

Ils changent de rôle. Et peut-être, pour le meilleur.

Et si j’apprends à coder… est-ce que ça servira encore dans 5 ans ?"

Cette question, je l’ai entendue des dizaines de fois. Surtout ces derniers mois.

Surtout depuis que des amis non-tech ont lancé une appli… sans écrire une seule ligne de code.

No-code, low-code : c’est quoi, vraiment ?

Imaginons deux amis :

  • Léa utilise Webflow pour créer un site en 2 jours.
  • Sam assemble une appli sur Bubble avec des formulaires, des bases de données, et même des paiements… sans coder.

C’est ça, le no-code : créer sans écrire de code.

Juste avec des clics, des glisser-déposer, des blocs préfabriqués.

Le low-code, c’est presque pareil… mais avec une touche de code quand on a besoin d’aller plus loin.

Comme un moteur électrique avec un petit moteur thermique d’appoint.

Des outils comme Bubble, Make, Glide, Webflow ou Airtable permettent aujourd’hui à n’importe qui de construire quelque chose de fonctionnel — vite, bien, et sans diplôme.

Pourquoi ce boom maintenant ?

Le monde va vite. Très vite.

Et les entreprises veulent :

  • Lancer des idées en quelques jours, pas en quelques mois.
  • Tester un concept sans investir 50 000 €.
  • Donner de l’autonomie à leurs équipes marketing, produit, RH… sans dépendre du service tech.

Et puis, il y a la pénurie de développeurs.

Il y a plus de demandes que de profils.

Alors on trouve des solutions.

On démocratise la création numérique.

👉 C’est un peu comme si on sortait les machines à coudre pour tous.

Avant, il fallait être tailleur.

Aujourd’hui, tu peux coudre un vêtement chez toi.

Mais est-ce que ça tue le métier de couturier ? Non.

Il devient juste… plus stratégique.

Ce que le no-code fait mieux (et plus vite)

  • Lancer un MVP en 48h pour tester une idée.
  • Créer un formulaire d’inscription automatisé avec notifications.
  • Gérer un CRM simple dans Airtable + intégration Slack.
  • Générer un site vitrine avec animations pro sur Webflow.

Et le meilleur ?

Tu peux tout faire en apprenant seul, avec des formations gratuites sur YouTube ou sur des plateformes comme OpenClassrooms ou Zéro au Code.

C’est puissant.

Et c’est légitime.

Mais attention : le no-code a ses limites

Parce que tout n’est pas si simple.

Imagine que tu veux construire une voiture.

Avec un kit no-code, tu as les roues, le volant, les phares…

Mais si tu veux rouler à 300 km/h, sur des terrains inconnus, avec une intelligence embarquée ?

Tu auras besoin d’un moteur sur mesure.

Et là, tu appelles un ingénieur.

👉 En vrai, le no-code bute souvent sur :

  • La performance : quand ton app a 100 000 utilisateurs, ça rame.
  • La scalabilité : difficile de tout faire évoluer sans repartir de zéro.
  • La sécurité : tu ne vois pas ce qui se passe "sous le capot".
  • La dépendance : si la plateforme ferme ou change ses règles… ton app disparaît.

Et surtout : pas de contrôle total sur l’architecture.

Tu es dans une boîte. Parfois très belle… mais une boîte quand même.

Alors, les développeurs sont-ils menacés ?

Non.

Ils deviennent des architectes, pas des ouvriers.

Voilà ce que je vois dans les équipes tech aujourd’hui :

  • Les devs créent les API que les outils no-code utilisent.
  • Ils construisent les modules personnalisés pour étendre les plateformes.
  • Ils auditent la sécurité des apps low-code.
  • Ils conseillent les équipes non-tech : “Oui, tu peux faire ça avec Bubble… mais attention à ceci.”

Et certains… utilisent eux-mêmes le no-code pour aller plus vite !

Oui, un développeur peut faire 80 % du travail avec un outil visuel… et coder les 20 % critiques.

C’est comme un chef étoilé qui utilise un robot cuiseur pour hacher… mais fait la sauce lui-même.

L’avenir ? Un monde hybride

L’avenir de la tech, ce n’est pas no-code OU code.

C’est no-code ET code.

Regarde ce que font les startups innovantes :

  • Une interface no-code pour que les clients gèrent leurs données.
  • Un backend sur mesure en Python ou Node.js pour la logique métier.
  • Des API développées par des devs, utilisées par des workflows Make ou Zapier.
  • Un design sur Webflow, connecté à une base de données sécurisée.

👉 C’est la force de la combinaison :

rapidité + puissance + flexibilité.

Et toi, où est ta place dans tout ça ?

Peut-être que tu es en reconversion.

Peut-être que tu apprends seul, la nuit, après le travail.

Peut-être que tu te demandes : "Est-ce que ça vaut encore le coup ?"

Je te réponds : oui, plus que jamais.

Parce que :

  • Le no-code ne remplace pas la pensée algorithmique.
  • Il ne résout pas les problèmes complexes de données, d’IA, de cybersécurité.
  • Il ne conçoit pas une architecture scalable pour des millions d’utilisateurs.

Et devine qui le fait ?

Toi. Le développeur.

3 conseils d’humain à humain

  1. Apprends le code… mais touche aussi au no-code.
  2. Comprends Bubble, Airtable, Webflow. Ça te rendra plus pertinent, plus polyvalent.
  3. Focalise-toi sur ce que le no-code ne peut pas faire.
  4. Architecture, sécurité, performance, intégrations complexes — c’est là que tu brilles.
  5. Utilise le no-code pour apprendre plus vite.
  6. Crée un projet complet avec un outil visuel, puis refais-le en code. Tu verras les différences… et tu apprendras deux fois plus.

Conclusion : le développeur n’est pas remplacé… il est libéré

Les plateformes no-code et low-code ne tuent pas le métier de développeur.

Elles tuent les tâches répétitives.

Elles libèrent du temps.

Elles permettent de se concentrer sur l’essentiel : créer, innover, résoudre.

Tu ne deviens pas obsolète.

Tu deviens stratégique.

Et si tu veux devenir développeur en 2025, ce n’est pas malgré le no-code…

C’est avec lui.

En résumé

  • ✅ Le no-code explose, mais ne remplace pas tout.
  • ✅ Il permet de tester vite, à moindre coût, sans diplôme.
  • ❌ Il a des limites techniques, sécuritaires et structurelles.
  • 💡 Le développeur évolue : il devient architecte, mentor, créateur de solutions hybrides.
  • 🚀 L’avenir est à la complémentarité, pas à la compétition.
Tu veux apprendre à coder ?
Commence.
Utilise des formations gratuites.
Expérimente le no-code 2025.
Et surtout : crée quelque chose.
Même petit.
Même simple.
C’est le début de ta carrière tech. 
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